Le statut de bailleur privé en 2026 : une réforme majeure pour l’investissement locatif
Le futur statut de Bailleur Privé, prévu pour entrer en vigueur à partir de 2026, a pour objectif de relancer l’investissement locatif en France et de soutenir l’offre de logements dans le parc privé. Ce dispositif ambitionne d’apporter un cadre plus clair et attractif aux propriétaires, en leur permettant de bénéficier de conditions fiscales avantageuses, d’un meilleur accompagnement réglementaire et d’une gestion locative sécurisée.
Grâce à ce nouveau statut, les investisseurs pourront stabiliser leurs revenus, optimiser leur fiscalité et renforcer la valorisation de leur patrimoine immobilier sur le long terme. Les mesures envisagées cherchent également à rendre le marché plus lisible, en simplifiant certaines démarches et en encourageant les particuliers à remettre des biens en location, notamment dans les zones tendues.
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Qu’est-ce que le futur statut de Bailleur Privé ?
Zoom sur la définition d’un Bailleur Privé
Le bailleur privé est un propriétaire particulier ou une société qui met en location un ou plusieurs logements du parc privé, qu’il s’agisse d’appartements neufs, rénovés ou anciens.
Contrairement aux bailleurs sociaux, il fixe librement le loyer, la durée du bail et les conditions de location, tout en respectant la législation en vigueur.
Acteur essentiel du marché locatif en France, le bailleur privé contribue à répondre à la demande de logements tout en bénéficiant d’une rentabilité attractive et d’avantages fiscaux (LMNP, etc.).
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Les propositions du gouvernement concernant le statut de bailleur privé
Le statut de bailleur privé, actuellement en réflexion au sein du gouvernement, vise à créer un cadre juridique et fiscal unifié pour encourager l’investissement locatif et renforcer l’offre de logements dans le parc privé. Bien que le dispositif ne soit pas encore définitivement arrêté, plusieurs orientations majeures ont été évoquées dans les travaux préparatoires et consultations avec les acteurs du logement.
1. Un cadre fiscal plus lisible et plus incitatif
Le gouvernement souhaite proposer une fiscalité simplifiée et attractive pour les propriétaires mettant un logement en location dans des zones où l’offre est insuffisante.
Parmi les pistes étudiées :
- Une réduction d’impôt proportionnelle aux loyers pratiqués, à l’image de l’ex-Pinel mais recentrée sur les zones les plus tendues.
- Un abattement forfaitaire augmenté sur les revenus locatifs pour les propriétaires respectant certains critères (loyer modéré, diagnostics énergétiques performants).
- Une harmonisation des régimes existants (micro-foncier, LMNP, Pinel, Denormandie…) pour davantage de lisibilité.
Objectif : rendre l’investissement plus rentable, tout en évitant la multiplication de dispositifs difficiles à comprendre pour les particuliers.
2. Récompenser les bailleurs « vertueux »
Le futur statut devrait encourager les propriétaires qui :
- Proposent des loyers raisonnables,
- Louent des logements décents et bien entretenus,
- Réalisent des travaux de rénovation énergétique,
- S’engagent dans la location longue durée.
Cette approche incitative pourrait se traduire par des bonus fiscaux, une réduction de la fiscalité sur les revenus fonciers, ou encore une priorité d’accès à certaines aides publiques.
3. Encourager la rénovation énergétique des logements
La transition énergétique étant une priorité nationale, le statut de bailleur privé devrait intégrer :
- Des incitations renforcées pour rénover les passoires thermiques (étiquettes F et G),
- La possibilité de cumuler davantage d’aides (MaPrimeRénov’, certificats d’économie d’énergie, prêts bonifiés),
- Un bonus fiscal pour les logements rénovés et remis sur le marché locatif.
Cette mesure vise à augmenter le nombre de logements disponibles, tout en améliorant la qualité du parc privé.
4. Encourager l’investissement dans les zones où l’offre manque
Dernier objectif majeur : cibler les efforts sur les zones tendues, où la demande locative est bien supérieure à l’offre. Le statut pourrait ainsi proposer :
- Des avantages renforcés dans les villes en tension,
- Des obligations allégées dans les zones attractives pour relancer la construction,
- Une cohérence renforcée avec les zonages (A, B1, etc.).
Pourquoi créer un statut de bailleur privé
Le gouvernement souhaite répondre à plusieurs enjeux majeurs :
- Relancer l’investissement locatif dans les zones tendues
- Encourager la rénovation énergétique des logements
- Simplifier la fiscalité immobilière
- Offrir plus de protection et de garanties aux propriétaires
- Assurer une meilleure qualité des logements mis en location
- Attirer les particuliers vers la location longue durée
En résumé, ce nouveau statut se veut simple, incitatif et durable, contrairement aux dispositifs multiples (Denormandie, LMNP…) souvent jugés trop complexes.
Qui pourra bénéficier du statut de bailleur privé ?
Le statut devrait concerner :
- Les propriétaires particuliers
- Les investisseurs achetant dans le neuf ou l’ancien rénové
- Les bailleurs en location longue durée
- Les multipropriétaires souhaitant sécuriser leur fiscalité
- Les primo-investisseurs cherchant un cadre clair et simple
Il pourrait aussi offrir des avantages supplémentaires aux :
- Propriétaires de logements énergivores rénovés (F et G)
- Bailleurs proposant des loyers maîtrisés
- Investisseurs en zones tendues (A, A bis, B1)
Exemple concret : un bailleur privé après 2026
Prenons un investisseur qui loue un T2 neuf en zone B1 :
- Loyer respectant un plafond raisonnable
- Logement performant (RE2020)
- Bail longue durée
- Gestion stable
Il pourrait bénéficier :
- D’un abattement fiscal renforcé
- D’une réduction d’impôt annuelle
- D’une sécurité locative via une garantie réformée
- D’aides en cas de travaux d’amélioration
Résultat : un investissement moins risqué et plus rentable dans la durée.
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Quels seraient les avantages du statut de Bailleur Privé ?
• Réduction d’impôt et déduction fiscale
Les bailleurs profiteront de déductions sur les revenus fonciers et sur les travaux, permettant de diminuer immédiatement leur imposition.
• Préparer sa retraite
Les revenus locatifs réguliers contribuent à constituer un complément de retraite sécurisé, notamment grâce à la déductibilité des charges et à l’amortissement des biens.
• Agrandir son patrimoine
Ce statut encourage l’investissement dans plusieurs logements, facilitant la constitution d’un patrimoine immobilier diversifié et pérenne.
• Générer des revenus réguliers
Le dispositif assure un revenu locatif stable, avec des avantages fiscaux garantissant la rentabilité nette des biens.
Exemple d’un investissement en Bailleur Privé
Un investisseur acquiert un appartement ancien à Strasbourg pour 300 000 €, réalise 60 000 € de travaux, et loue le bien à un loyer modéré :
- Amortissement annuel possible : 10 000 €
- Déduction des travaux sur le revenu foncier : 60 000 €
- Économie d’impôt estimée la première année avec TMI 41 % : 24 600 €
Ce scénario illustre l’impact fiscal significatif et la valorisation du bien sur le long terme.
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FAQ : Questions / Réponses
Quand le statut de bailleur privé sera-t-il effectif ?
En 2026, selon le calendrier prévu par le rapport parlementaire Daubresse & Cosson.
Puis-je bénéficier de l’amortissement généralisé sur tous mes biens ?
Oui, tous les logements éligibles au statut bailleur privé pourront être amortis comptablement.
Quels loyers ouvrent droit aux avantages fiscaux ?
Les loyers modérés fixés selon les plafonds réglementaires permettront de bénéficier des crédits d’impôt et réductions fiscales.
